Open World, à chacun sa fenêtre.

J’aime ramasser des fleurs dans Oblivion.

Avec plus de cinquante heures de jeu dans les pattes, je suis toujours niveau dix, et je n’ai pas beaucoup avancé dans l’histoire du jeu.  Les pauvres habitants de l’île sont toujours victimes de la levée de l’armée daedra, et les portes ne se ferment pas.

En fait j’ai décidé que mon personnage ne sauverais personne. Géographe musclé, alchimiste et biologiste, il parcours l’île afin de découvrir toutes les sortes de végétaux qui naissent sur la terre d’Oblivion.

null
-Aconit- la fleur qui vous donne du poison

Il garde tous ses bouquins et ses potions dans sa tour cachée en haut des montagnes désolées. Bon, il n’est pas magicien et n’y connait rien au arcanes, mais comme il a les clés, il peut rentrer quand même, et il a des lutins qui lui gardent sa cave à vin.

-the wizard tower- où ton tonton magicien te lègue son château.

On pourrais dire de cette histoire qu’elle est tout droit sortie d’une fanfiction, peut-être. A vrai dire on rentre petit à petit dans le sujet là, mais c’est pas facile de faire la transition.

Quand je parle de fenêtre sur l’Open World, j’aimerais montrer que  dans tout univers narratif, soigneusement monté de pièce en pièce pour qu’il tienne de façon cohérente, de la même façon qu’un vaisseau LEGO, le lecteur, joueur, ou spectateur, est invité à le vivre comme il veut, à quelque part, être auteur dans cet univers là.

Ouh la grosse phrase.

(la suite plus tard)